La Médiation partage ou successorale

LA MÉDIATION FAMILIALE EN MATIÈRE DE PARTAGE SUCCESSORAL OU DE LIQUIDATION PARTAGE APRÈS DIVORCE.

La sépa­ra­tion, le deuil sont autant de moments où la place de cha­cun est en jeu, où les rela­tions sont à réajus­ter, où l’organisation et le par­tage sont au milieu de ces enjeux. La média­tion fami­liale peut per­mettre que ce qui fait conflit ne s’installe pas dans le temps, ne se pas trans­mette de géné­ra­tion en géné­ra­tion, trou­ver des solu­tions satis­fai­santes pour tous.

Quand ?

Dans ces moments là les comptes se font, sont faits ou sont à faire. L’argent met ou remet en jeu les ques­tions essen­tielles de ces his­toires. Qui a comp­té pour qui et à quelle hau­teur ? Quelles dettes sym­bo­liques res­tent à épu­rer ? Il s’agira de faire la place aux enjeux rela­tion­nels sous-jacents pour mieux pou­voir reve­nir ensuite aux moda­li­tés pra­tiques de par­tage (vente, indi­vi­sion, lots…). La média­tion fami­liale a été conçue pour per­mettre aux membres d’une même famille de se par­ler de ce qui fait ou peut faire conflit en pré­sence d’un tiers pro­fes­sion­nel afin de trou­ver des solu­tions qui conviennent à chacun.

Le média­teur fami­lial, tiers impar­tial, indé­pen­dant et non jugeant, per­met que cha­cun soit enten­du dans sa sin­gu­la­ri­té, par rap­port à cette his­toire fami­liale qu’il s’agit de trans­mettre, clore en par­tie, et trans­for­mer ensemble.

Le média­teur fami­lial diplô­mé d’État est for­mé pour cha­cune des étapes clefs de la vie des per­sonnes et des familles en psy­cho­lo­gie, socio­lo­gie et en droit de la famille. Ces connais­sances sont essen­tielles dans sa pra­tique non pas pour éva­luer et déci­der pour les per­sonnes, mais pour leur per­mettre de cla­ri­fier, de mieux iden­ti­fier ce qui est en jeu pour cha­cun, pour qu’ils puissent ensemble trou­ver des solu­tions viables tous tous.

Sur pro­po­si­tion du magis­trat lors de l’audience votre enga­ge­ment en média­tion fami­liale est libre et volontaire.

Déroulement et modalités pratiques

– Après un pre­mier ren­dez-vous indi­vi­duel de 1 h/1 h 30, entre trois et dix entre­tiens com­muns de 1 h 30 à 2 h cha­cun ont lieu.

– Le pro­ces­sus de média­tion est limi­té dans le temps et sus­cep­tible d’être inter­rom­pu à la demande d’un par­ti­ci­pant, et du média­teur si les condi­tions de la média­tion ne sont pas réunies.

– Les entre­tiens ont lieu dans un lieu neutre : les bureaux de l’association.

– Ils sont ani­més par un média­teur fami­lial qua­li­fié selon des prin­cipes et des règles expli­ci­te­ment énon­cés. Ces situa­tions peuvent néces­si­ter, selon le nombre de per­sonnes concer­nées, une co-média­tion (pré­sence de deux média­teurs familiaux).

Chaque situa­tion peut faire l’objet d’un ajus­te­ment de ces moda­li­tés, en fonc­tion notam­ment de la varia­tion du nombre de per­sonnes concer­nées, des dis­tances géo­gra­phiques et autres élé­ments sin­gu­liers propres à chaque famille (pos­si­bi­li­té de visioconférences).

Les professionnels associés

Si la média­tion fami­liale ne peut se faire que dans un contexte de confi­den­tia­li­té des entre­tiens pour que la parole puisse se libé­rer, il est fait une place aux pro­fes­sion­nels vous accompagnant.

Aus­si, il vous est pos­sible de convier avo­cats et/ou notaire, notam­ment lors du pre­mier entre­tien com­mun et plus par­ti­cu­liè­re­ment vers la fin du pro­ces­sus au moment de l’émergence des solu­tions afin que ces experts puissent véri­fier la fai­sa­bi­li­té des accords au regard de votre inté­rêt par­ti­cu­lier et du res­pect du Droit.

Combien ?

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